La crise sanitaire du Covid-19 affecte le monde à différents niveaux. Ses conséquences sociales, économiques et politiques sont indéniables. Les nombreuses mesures adoptées et les changements dans les façons d’agir se sont cependant vus être positifs sur le plan environnemental. Que faire pour maintenir les acquis et ainsi atteindre le principal objectif de l’écologie qui est de protéger l’environnement ?

Adopter les bonnes habitudes anti-CO2 du confinement

Le confinement est l’une des principales mesures mises en place par de nombreux pays. Ce qui a engendré un usage très limité des véhicules motorisés. De nombreuses usines ont tourné au ralenti ou ont été mises à l’arrêt, réduisant ainsi la combustion d’énergie. Résultat ? Une diminution considérable des émissions de gaz à effet de serre.
Mais le confinement a également conduit à adopter de nouvelles habitudes, offrant de nombreux avantages plus ou moins liés aux émissions de CO2. S’approvisionner auprès des producteurs locaux limite les déplacements. Opter pour des préparations « maison », et stocker des produits moins périssables réduit considérablement le gaspillage alimentaire. Enfin, effectuer uniquement des achats essentiels réduit sensiblement les déchets. Garder ce mode de vie après la crise sanitaire ne pourra qu’être bénéfique.

Ecologie et Covid-19 : Privilégier le circuit court

Le circuit court a eu le vent en poupe depuis le début de la pandémie du Covid-19. En effet, les déplacements étant limités, les consommateurs ont plébiscité les livraisons à domicile, les achats directs sur les exploitations ou auprès des marchés de proximité. Les consommateurs ont ainsi pu profiter de produits locaux, frais et surtout de saison.
Le circuit court a également été plébiscité pour la raison que les produits ont été moins manipulés. Une fois la crise sanitaire passée, il serait bénéfique de continuer à s’approvisionner en privilégiant ce type de circuit.Cela sera particulièrement profitable pour l’écologie, car moins de déplacement impliquera une réduction des émissions de CO2.

Opter pour plus de loisirs non polluants

La pandémie du Covid-19, et le confinement qui en a résulté, a permis (ou obliger) petits et grands de rivaliser d’imagination pour passer le temps. Chacun de son côté ou tous ensemble, chacun a pu découvrir le plaisir de s’adonner à de nombreux loisirs, loin des écrans. Ces derniers étant nocifs aussi bien pour la santé que pour la planète.

Plonger dans les livres qui ont longtemps trôné sur la bibliothèque, ressortir les boîtes de jeux de société, ou cuisiner en famille sont autant de loisirs non polluants auxquels il est possible de s’adonner d’un bout à l’autre de l’année. En solo, remplir les grilles de mots fléchés, faire du yoga, chanter et danser peuvent aussi être amusants.

Offrir une pause à la nature

Le grand confinement imposé pour faire face au Covid-19 a eu un effet positif sur l’écologie. Cela a permis à la nature de respirer et de « reprendre ses droits ». En l’absence des sons de klaxons et autres cacophonies humaines, les oiseaux se plaisent à gazouiller. Les animaux habitués à se terrer traversent rues et jardins. De leurs côtés, les fleurs et plantes parfois protégées, et habituellement cueillies par les promeneurs, restent à leurs places.
Les espèces marines se réapproprient également leur habitat naturel. La mise en pause du trafic maritime leur permet de profiter d’une mer plus claire. Dauphins, poissons et autres oiseaux marins, parfois rares osent s’aventurer plus près des rivages devenus moins fréquentés. Il serait ainsi judicieux de programmer bien plus que la seule heure du « Earth Hour » pour offrir une pause à la nature, à travers une ou même quelques journées de « confinement volontaire ».